Il faisait chaud ce lundi 20 mai 2024 quand je suis arrivé à la porte de Danièle Lacourse à Montréal avec mes micros sur le dos ayant déposé mon bixi. J’étais un peu nerveux car Danièle est une journaliste aguerrie, mais aussi très généreuse et j’étais soulagé que notre conversation ait été très sympathique.
Danièle Lacourse a réalisé plusieurs documentaires dans les pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine. Des documentaires percutants, qui dénoncent les inégalités, l’injustice et la guerre, en donnant une voix aux «sans voix» et aux victimes de la barbarie. Depuis 2001, elle est présidente de la Fondation AlterCiné qui accorde des bourses à de jeunes cinéastes documentaristes d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine pour la réalisation de documentaires axés sur les droits et libertés.
Danièle, et son conjoint à l’époque, Yvan Patry, ont marqué ma vie en 1995 quand ils m’ont demandé de faire le montage sonore, mon tout premier montage pour le cinéma, pour le film Chronique d’un génocide annocé, un filmde trois heures sur le génocide au Rwanda en 1994.
Ce film reconstitue le récit des préparatifs, de l’exécution et des lendemains tragiques d’un crime que la conscience et les lois internationales avaient pourtant appelé à prévenir et à punir.
Nous avons donc parlé de l’art du documentaire et des liens entre cette forme d’art et la crise écologique ainsi que les crises humanitaires du monde.
En particulier j’ai aimé cette extrait de notre échange sur le rôle de l’artiste:
Toujours aussi dynamique et engagée, Danièle va vous donner le goût d’aller voir les films soutenus par la Fondation Alter-Ciné. Elle va aussi vous donner envie de prendre parole et donner la parole aux autres.
Danièle nous recommande le film Les jours parfaits de Wim Wenders.